Convocatoria: Días de solidaridad internacional con los desertores
Fuente en checo: https://antimilitarismus.noblogs.org/post/2022/11/18/vyzva-dny-mezinarodni-solidarity-s-dezertery/
La guerra en Ucrania continúa con todas sus consecuencias negativas para una gran parte del mundo. Sin embargo, también continúan los actos de deserción y la negativa a ser reclutados, que, si se generalizasen, podrían llevar al fin de la guerra. Por ello, los anarquistas de la región centroeuropea hacen este llamamiento para organizar el apoyo activo a los desertores. Dondequiera que vivamos, hagamos de cada mañana un día de solidaridad internacional de la clase obrera y de resistencia a la guerra. Organicémosnos en los centros de trabajo, en las escuelas y en las calles para reforzar la influencia de la deserción. Luchemos por unas condiciones de vida dignas para todos aquellos que se niegan a ser utilizados como carne de cañón en la guerra inter-imperialista.
Al menos 200.000 personas han huido de Rusia para escapar de la movilización militar de Putin, y decenas de miles más están evitando la movilización en Ucrania. Sin embargo, algunas voces afirman que "el número de desertores es tan insignificante que es extraño siquiera empezar a hablar de ello". Hay que oponerse a estos intentos cínicos de "hacer invisibles" a quienes deciden no servir en el ejército, desertar o emigrar por razones políticas. Hay que escuchar sus voces y proporcionarles ayuda práctica.
La retórica antibélica no tiene todavía el poder subversivo necesario para detener la guerra, por lo que es necesario crear condiciones que faciliten la transición de la reflexión a la acción para aquellos que se sientan inclinados a desertar. No se trata de situarse en primera línea entre los tanques de los dos ejércitos y pensar que eso animará a los soldados a deponer las armas. Se trata de conseguir condiciones a nivel internacional que garanticen que los desertores puedan desertar con seguridad y vivir en otros países sin riesgo de ser perseguidos y estigmatizados socialmente.
En la actualidad, los opositores a la guerra en Rusia y Ucrania no tienen prácticamente ningún lugar al que acudir. Están atrapados entre las fronteras nacionales por sus "propios" gobiernos, mientras que los países vecinos se niegan a aceptarlos y a proporcionarles condiciones materiales decentes. Si la elección de la gente sigue limitada a la opción "o ser obligado a servir en el ejército o ser perseguido", difícilmente se puede esperar un aumento de las deserciones. Es necesario lograr la apertura de las fronteras no sólo para los refugiados civiles, sino también para los desertores de los ejércitos de ambos lados del frente. Esto es precisamente lo que puede debilitar considerablemente la dinámica de la guerra. Pero esto no se hará nunca negociando con los distintos gobiernos que no son más que títeres locales del Estado mundial del capital, ni tampoco mediante un llamamiento socialdemócrata a "hacer concesiones en el ámbito de la política migratoria".
Nuestra única arma, para nosotros, proletarios, es la lucha de clases, es la movilización en la calles, es el sabotaje de la economía, es la acción directa contra la guerra permanente... Y es entonces, y sólo entonces, cuando la asustada clase dominante se verá obligada a dejarse llevar, lo que nunca constituirá para nosotros un punto de llegada en la lucha, sino solo un momento a partir del cual hay que dirigir nuevas ofensivas contra la totalidad de este mundo de miseria y guerra...
Por otra parte, las proclamas de los políticos criticando la agresión del ejército ruso son una manifestación de hipocresía, incluso cuando se niegan a proporcionar buenas condiciones de vida a quienes se niegan a servir en el ejército. Y además, ¡por qué y cómo habrían de actuar de otra manera, estos dignos representantes del orden burgués! Es necesario oponerse sistemáticamente a los agresores de Putin, así como a los estadistas de otros países que, con sus propias políticas, permiten que el ejército mantenga su potencial bélico. Son los gobiernos de los países en los que vivimos los que efectivamente dificultan la deserción, contribuyendo así a la continuación de la guerra.
Los que se preocupan por salvar vidas deberían pensar en cómo debilitar la capacidad de lucha de los ejércitos, en cómo animar a los soldados a abandonar el frente, en cómo animarles a desobedecer, en cómo motivarles para que usen sus armas contra los que les obligan a entrar en la guerra. Pensemos en ello y organicemos acciones directas que hagan realidad estas consideraciones.
Algunos anarquistas en la región de Europa Central (noviembre de 2022)
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Appel : Journées de solidarité internationale avec les déserteurs
Source en tchèque : https://antimilitarismus.
La guerre en Ukraine se poursuit avec toutes ses conséquences négatives pour une grande partie du monde. Cependant, les actes de désertion et de refus de se laisser incorporer se poursuivent également, ce qui, si ces pratiques devaient se généraliser, pourrait conduire à la fin de la guerre. Les anarchistes de la région d’Europe centrale publient donc cet appel pour organiser un soutien actif aux déserteurs. Où que nous vivions, faisons de chaque lendemain, un jour de solidarité internationale de la classe ouvrière et de résistance à la guerre. Organisons-nous sur les lieux de travail, dans les écoles et dans les rues pour renforcer l’influence de la désertion. Luttons pour des conditions de vie décentes pour tous ceux qui refusent de servir de chair à canon dans la guerre inter-impérialiste.
Au moins 200.000 personnes fuient la Russie pour échapper à la mobilisation militaire de Poutine, et des dizaines de milliers d’autres évitent la mobilisation en Ukraine. Pourtant, certaines voix affirment que « le nombre de déserteurs est si négligeable qu’il est étrange de commencer à en parler. » Il faut s’opposer à ces tentatives cyniques de « rendre invisibles » les personnes qui choisissent de ne pas servir dans l’armée, de déserter ou d’émigrer pour des raisons politiques. Leur voix doit être entendue et une aide pratique doit être apportée.
Les discours anti-guerre n’ont pas encore le pouvoir subversif nécessaire pour arrêter la guerre, c’est pourquoi il est nécessaire de créer des conditions qui facilitent le passage de la réflexion à l’action pour d’autres personnes ayant une tendance à la désertion. Il ne s’agit pas de se placer sur la ligne de front entre les chars des deux armées et de penser que cela incitera les soldats à déposer les armes. Il s’agit d’obtenir des conditions au niveau international qui garantissent aux déserteurs de pouvoir faire défection en toute sécurité et de vivre dans un autre pays sans risque de poursuites et de stigmatisation sociale.
À l’heure actuelle, les opposants à la guerre en Russie et en Ukraine n’ont pratiquement nulle part où aller. Ils sont piégés entre les frontières nationales par leurs « propres » gouvernements, tandis que les pays voisins refusent de les accepter et de leur fournir des conditions matérielles décentes. Si le choix des personnes reste limité à l’option « soit être forcé de servir dans l’armée, soit être persécuté », on ne peut guère s’attendre à une augmentation des désertions. Il est nécessaire de parvenir à l’ouverture des frontières non seulement pour les réfugiés civils, mais aussi pour les déserteurs des armées des deux côtés du front. C’est précisément ce qui peut affaiblir considérablement la dynamique de la guerre.
Mais cela ne se fera jamais par la négociation avec les divers gouvernements qui ne sont que les larbins locaux de l’État mondial du capital, cela ne se fera pas non plus par un appel de type social-démocrate à « faire des concessions dans le domaine de la politique migratoire ». Notre seule arme, à nous autres prolétaires, c’est la lutte de classe, c’est la mobilisation dans la rue, c’est le sabotage de l’économie, c’est l’action directe contre la guerre permanente… Et c’est alors, et alors seulement, qu’effrayée la classe dirigeante est obligée de lâcher du lest, ce qui ne constituera jamais pour nous un point d’arrivée dans la lutte mais seulement un moment à partir duquel de nouvelles offensives doivent être menées contre la totalité de ce monde de misère et de guerre…
D’autre part, les proclamations des politiciens critiquant l’agression de l’armée russe sont une manifestation d’hypocrisie alors même qu’ils refusent de fournir de bonnes conditions de vie aux personnes qui refusent de servir dans l’armée. Et d’ailleurs, pourquoi et comment agirait-ils autrement, ces dignes représentants de l’ordre bourgeois !? Il est nécessaire de s’opposer de manière cohérente aux agresseurs de Poutine, ainsi qu’aux hommes d’État d’autres pays qui, par leurs propres politiques, permettent à l’armée de conserver son potentiel de guerre. Ce sont les gouvernements des pays dans lesquels nous vivons qui rendent effectivement plus difficile la désertion, contribuant ainsi à la poursuite de la guerre.
Ceux qui se préoccupent de sauver des vies devraient réfléchir à la manière d’affaiblir la capacité de combat des armées, d’encourager les soldats à quitter le front, de les inciter à désobéir, de les motiver à utiliser leurs armes contre ceux qui les forcent à faire la guerre. Réfléchissons-y et organisons des actions directes qui permettront de concrétiser ces considérations.
Quelques anarchistes de la région d’Europe centrale (novembre 2022)
Traduction française : Les Amis de la Guerre de Classe
https://antimilitarismus.
¡Solidaridad de clase con los migrantes y refugiados!
El triste asunto del "Ocean Viking", el barco que recogió a los migrantes a la deriva en el mar y esperó más de 20 días antes de que se le permitiera desembarcarlos en Toulon, demuestra una vez más la hipocresía de los Estados burgueses y su desprecio por la vida humana.
Frente a estos migrantes que arriesgan su vida para huir de una situación insoportable y que, al parecer, venían de Libia, donde fueron víctimas de malos tratos, torturas y agresiones sexuales, ¡no hubo ninguna avalancha de solidaridad organizada por los medios de comunicación y todas las fuerzas religiosas y políticas como en el caso ucraniano! Hay que decir que, en este último caso, las víctimas son europeas y proceden de un país fuertemente apoyado por estar en el centro de un conflicto interimperialista con Rusia. En el primer caso, por el contrario, se trata de refugiados no europeos, procedentes de países antiguamente colonizados o sometidos a la dominación imperialista: ¡no hay piedad a la hora de tratar a quien proviene de países cuyas riquezas están destinadas a ser saqueadas y cuyos proletarios a ser bestialmente explotados!
El Gobierno francés, que en 2018 se negó a acoger a los refugiados del "Aquarius" (tuvieron que ir a España), asegura haber actuado por "preocupación humanitaria". Pero esta supuesta preocupación humanitaria es muy limitada: los migrantes desembarcaron en una zona llamada "internacional" y no en suelo francés, según las declaraciones de la prefectura, y están bajo un estrecho control policial; sus solicitudes de asilo serán examinadas muy rápidamente y los que no cumplan los criterios exigidos serán devueltos a su país; ansioso por no ceder a las críticas de la derecha y la extrema derecha, el gobierno pretende de hecho aplicar el lema del diputado de RN: "¡que vuelvan a África!"
Además, para vengarse, ha anunciado que no acogerá a los 3.500 refugiados que se había comprometido a acoger este año en virtud de los acuerdos con Italia. El gobierno italiano no tuvo problema en replicar que de ese número, Francia sólo había acogido hasta ahora... ¡32! (1): ¡la hipocresía del gobierno del imperialismo francés, que da lecciones y masacra, es mucho peor que la del gobierno italiano, al que acusa de violar los acuerdos internacionales sobre los refugiados!
Los proletarios no deben permanecer indiferentes a la suerte de estos condenados de la tierra, o peor aún sucumbir a los cantos de sirena de la extrema derecha que pretende defender sus condiciones de vida de la competencia de estos desgraciados devolviéndolos a su miseria. El enemigo de los proletarios es el capitalismo, nacional e internacional, ¡no sus víctimas! La solidaridad con ellos no debe verse como un imperativo humanitario, sino como una necesidad de clase, en la perspectiva del renacimiento del internacionalismo proletario y de la lucha revolucionaria contra el capitalismo.
¡Solidaridad de clase con los migrantes y refugiados!
¡Apertura de las fronteras!
¡Los proletarios no tienen patria!
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NOTAS:
(1) El acuerdo firmado en junio se refería a la "reubicación" este año en Europa de 10.000 refugiados procedentes de Italia; hasta la fecha sólo 112 han salido de la península. Además, se calcula que hay casi 100.000 refugiados ucranianos en Francia (de un total de 1,7 millones que han abandonado su país).
13 de noviembre de 2022
Partido Comunista Internacional
Il comunista - le prolétaire - el proletario - proletarian - programme communiste - el programa comunista - Communist Program
Gran manifestación nacional el sábado 5 de noviembre en Nápoles
Auspiciada por los "Disoccupati 7 novembre", los "Cantieri disoccupati 167 Scampia" y el "Collettivo di Fabbrica GKN" de Florencia, esta manifestación ha sido fruto de una amplia campaña de movilización nacional desde los meses anteriores, dando lugar a una plataforma denominada INSORGIAMO en la que confluyen diversas realidades. Una expresión de auténtico malestar social y un grito de guerra contra el Estado.
El coste de la vida, el aumento de las facturas de los servicios públicos, la devastación del medio ambiente, el desempleo, la crisis climática, la emergencia habitacional y la guerra son las quejas sobre las que han unido sus adhesiones los movimientos antagonistas napolitanos como los trabajadores de mantenimiento de carreteras Banchi Nuovi, SI Cobas, Movimenti per il diritto ad abitare, ex Opg occupato, Sindacato lavoratori in lotta, USB, Slai Cobas y muchos otros de la galaxia antagonista, así como decenas de otras siglas y miles de manifestantes de toda Italia, y en particular de Toscana, Piamonte, Sicilia, Lacio, Emilia Romagna y Las Marcas.
Partiendo de la Piazza Garibaldi con la pancarta de apertura No pagamos la guerra, el coste de la vida ni la desocupación, la procesión de unas 20.000 personas se dirigió hacia la Piazza Municipio, la sede del Ayuntamiento, sin ninguna tensión particular, con consignas dirigidas al Estado y sus instituciones. Pero en la Piazza Municipio, la tensión aumentó cuando, de forma simbólica, se lanzaron petardos y bengalas, lo que provocó la aprensión de la policía, que rápidamente se puso los cascos para intervenir.
También se llevaron a cabo acciones demostrativas frente a la oficina del Inps, quemando billetes y facturas de impuestos, mientras que en otros lugares se embadurnaron algunas ventanas con salsa de tomate. Pero, básicamente, la manifestación no tuvo implicaciones represivas.
El llamamiento a la lucha unida de los "Parados 7 de noviembre" en Nápoles tuvo un éxito incuestionable tanto en términos de adhesión como de número de participantes. Su adhesión activa a las luchas y disputas de otras ciudades es el punto clave de esta organización. Mientras escribimos, de hecho, hoy, 8 de noviembre, una nutrida delegación de ellos se ha desplazado a toda prisa a Bolonia, donde se está celebrando el juicio contra cuatro activistas de SiCobas y dos de la USB, detenidos en la madrugada del 22 de julio de este año y puestos bajo arresto domiciliario acusados de violencia privada, resistencia a funcionario público, sabotaje e interrupción de servicios públicos en las huelgas de logística entre 2014 y 2021 (ver nuestro documento de posición del 24 de julio de 2022).
En todas las asambleas y en los sitios sociales se insiste en el llamamiento a la reanudación de la lucha de clases, al tiempo que se señala el compromiso con la lucha laboral. Pero es precisamente ahora cuando surgen las dificultades. Para mantenerse en el terreno de la clase, los proletarios que se remiten a las siglas mencionadas tendrán que luchar prioritariamente contra dos enemigos: el corporativismo y el oportunismo político y sindical, que siempre han estado presentes en los movimientos de lucha, cuya labor, en todas estas décadas que nos separan del Octubre Rojo, ha sido decisiva en la derrota del movimiento proletario revolucionario a nivel internacional.
En uno de sus posts, tras el éxito de la manifestación del sábado, leemos: "Hace ciento cinco años, el 7 de noviembre de 1917, los obreros, campesinos y soldados rusos, bajo la dirección del partido de Lenin, derrocaron el poder de los capitalistas e instauraron la dictadura del proletariado, de la mayoría de los explotados contra la minoría de los patronos, para construir la sociedad socialista. El balance de esa historia es imposible de resumir aquí. Los límites, los errores, las condiciones históricas y la contrarrevolución”
"Pero esa insurrección abrió el camino al poder de los Soviets (consejos) de obreros, campesinos y soldados, los consejos de desempleados de San Petersburgo, y fue un acontecimiento de carácter histórico e internacional que, al romper el frente del imperialismo, abrió una nueva época: la de las revoluciones proletarias en los países imperialistas y capitalistas avanzados, la de las revoluciones populares democráticas en los países oprimidos, coloniales y semicoloniales, en todo el mundo”
Más adelante, continuando, leemos: "Pero la revolución sólo es posible con la conquista del poder político, y sólo es posible si a la cabeza de la revolución está nuestra clase, la clase obrera y proletaria, que forja alianzas con todas las masas trabajadoras oprimidas por el capital, que se alía con todos los movimientos sociales que denuncian todas las contradicciones del sistema, sólo si la clase obrera está dirigida por su organización independiente y revolucionaria. Una organización combativa capaz de unir y atraer a millones de explotados y oprimidos al lado de la revolución, de prepararlos para las batallas decisivas que lleven al derrocamiento de este sistema de la burguesía y el capitalismo".
Es cierto que la revolución sólo será posible con la conquista del poder político. Un largo y accidentado camino en el que los enemigos de clase acecharán en las propias organizaciones de trabajadores. La lucha contra el oportunismo, el reformismo político y sindical, el democratismo, el colaboracionismo, será la base necesaria de esta lucha. Una lucha en la que los únicos intereses de clase de los proletarios, empleados y desempleados, y su organización independiente, tendrán que estar en el centro de sus plataformas reivindicativas. Y, a medida que las contradicciones capitalistas se intensifican, convirtiendo cada vez más las guerras comerciales en guerras de guerra, comprometiendo cada vez más recursos, en todos los ámbitos, a la defensa de los beneficios capitalistas, las reivindicaciones económicas -sobre las que los proletarios tendrán que unirse más allá de las categorías profesionales, del género, de la edad y de la nacionalidad- tendrán que transformarse inevitablemente en reivindicaciones políticas. Sólo entonces se propondrá de nuevo la conquista del poder político, el derrocamiento del Estado burgués y la dictadura del proletariado, como en 1917. Pero esto sólo será posible si la clase proletaria es dirigida por su vanguardia política, la parte más decisiva y avanzada del proletariado, que a lo largo del tiempo ha sido capaz de mantener el rumbo correcto del marxismo y su programa histórico, haciendo balance de sus derrotas y crisis internas. Esta vanguardia política es el Partido Comunista Revolucionario, que, en virtud de la teoría marxista, representa en las luchas del presente los intereses futuros de la clase proletaria, en el arco histórico que enlaza dialécticamente el desarrollo de las fuerzas productivas desde la sociedad dividida en clases hasta la sociedad sin clases, hasta la sociedad de especie.
8 de noviembre de 2022
Partido Comunista Internacional
Il comunista - le prolétaire - el proletario - proletarian - programme communiste - el programa comunista - Communist Program
www.pcint.org
[recibimos y publicamos]
CONTRA LAS MENTIRAS ESTATALES DE LA ECONOMÍA DE GUERRA DEL CAPITAL EN LA DELICUESCENCIA, ¡VIVA LA GUERRA REVOLUCIONARIA DEL PROLETARIADO CONTRA EL COMERCIO DE LA SERVIDUMBRE!
Activistas de base de todos los progresismos serviles de valor de cambio...
La vía de la emancipación de toda explotación y alienación solo es una: ¡la
Guerra Mundial de Clase contra todos los estados del planeta-mercancía en
crisis terminal!
Grupo Guerra de Clase
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El 28 de marzo de 2020, Pedro Sánchez, el lamentable contable en arrendamiento precario de la Moncloa, abogaba por la instauración de una “economía de guerra” a escala Europea para hacer frente a la “situación más grave que han vivido nuestras sociedades desde la Segunda Guerra Mundial”, justificando la instauración del estado de alarma y el confinamiento generalizado de la población española, como de la casi totalidad de los países con las economías más desarrolladas.
El 27 de marzo de 2022, o sea un mes después del inicio de la intervención militar rusa en Ucrania, programada por las manipulaciones del Pentágono, Christine Lagarde, miserable lacayo inculto de Washington, delincuente en sastre Chanel amnistiada tan pronto como condenada, ascendida a presidenta del Banco Central Europeo, advertía: “La guerra debería tener un impacto considerable sobre la economía mundial, y especialmente en la economía europea debido a la proximidad de Europa con Rusia y de la dependencia del gas y del petróleo ruso. Es probable que esto ralentice el crecimiento de la zona euro e impulse la inflación a corto plazo mediante el aumento de los precios de la energía y los bienes, que afecte la confianza y perturbe el comercio internacional…”
El 27 de mayo de 2022, al salir del foro anual de Davos, Scholz, el impotente cómitre alemán de la Unión Americana en Bruselas, ha detallado un paquete de sanciones “que serán más duras y profundas que todas las que se hayan podido imponer a un país del tamaño de Rusia… Sin embargo, esta reestructuración tendrá efectos considerables en las economías europeas… Especialmente porque la fase específica de la mundialización que hemos vivido en Norteamérica y Europa durante los últimos 30 años – con un crecimiento fiable, un alto valor añadido y una baja inflación – está llegando a su inevitable final… Sí, estamos viviendo un momento clave. La historia está en un punto de inflexión”.
El 13 de junio de 2022, durante la inauguración de la feria de armas terrestres Eurosatory en Villepinte, Macron, el cómico pacifista atlantista traficante de armas, finalmente admitió que habíamos “entrado en una economía de guerra en la que creo que nos vamos a organizar de forma duradera”.
¿Cuál es
entonces esta guerra que los Estados han declarado a un enemigo
invisible, tan imperiosamente necesaria que justificaría destruir muy visiblemente tiendas enteras de la sobre-producción mundial generalizada?
¿Cuál es entonces esta llamada “otra” guerra que, apenas comenzada, está condenada inmediatamente a durar, a pesar del”impacto considerable” que tendrá “en la economía mundial, y especialmente en la economía europea” ?
¿Qué son, pues, estas “sanciones” que pretenden “sobre todo” a “reestructurar muy profundamente las economías europeas” ?
¿Cuál es, pues, esta indispensable “reestructuración” que impone entrar “duraderamente” en “economía de guerra” ?
Para
entender todas las locuras estático-terroristas que expresan la verdad
del tiempo presente, ya sean sanitarias o militares, inmigracionistas,
climáticas o LGBTistas, religiosas o chusmosas, es necesario volver siempre a la centralidad de lo que hace la totalidad del porvenir del mundo universalmente unificado en los progresos de la alienación mercantil. Es la implacable ley de la baja de la tasa de ganancia – la incurable enfermedad auto-inmune mortal
del Capital – y la consecuente demencial saturación de los mercados, lo
que provocó la necesidad de parar la economía mundial mediante un
confinamiento que ciertamente constituyó un acto de guerra del Capital,
pero contra sí mismo, y ello con la esperanza de poder posteriormente re-iniciar, como lo hizo después de sus dos Matanzas mundiales del siglo XX…
Es evidente que el espectáculo de la mercancía, al no poder auto-designarse como intrínsecamente patógeno por naturaleza, está obligado a justificar su colosal sangría económica mediante la existencia fantástica
de un agente infeccioso exterior fulminante. La guerra en Ucrania vino
después a constar el fracaso de la primera fase “viral” de la guerra de
la patraña, su incapacidad de permitir un verdadero reinicio de la valorización capitalista, y el paso necesario a una segunda fase de destrucción mediante el bombardeo económico masivo de Europa bajo el pretexto de las sanciones contra Rusia, esta última heredando aquí el papel del espantapájaros anteriormente asignado al Coronavirus…
La economía de guerra es el momento crísico
de la necesaria reconversión estatalmente administrada de las fuerzas
de producción del Capital en fuerzas de destrucción: el momento en que
el Capital debe amputarse para intentar salvarse…
Sin embargo, esta aniquilación, indispensable a nivel del mercado
mundial, no se hace indistintamente, sino en el marco geo-político de
las relaciones de fuerza competitivas existentes entre los diferentes
bloques capitalistas tecnológicamente más avanzados en cuanto a la
extorsión maquínica de la plus-valía producida por los únicos proletarios explotados.
La
especificidad de la guerra actual es que sus protagonistas reales, los
Estados Unidos y Europa, permanecen ocultos tras el velo de una alianza
geo-comercial forzada que oculta muy mal que el vasallo europeo bruselizado está constreñido por
su soberano yanqui tanto a auto-devastarse como a rechazar a su aliado
capitalista natural ruso, con el fin de impedir que una Europa mercantil
unificada e independiente venga a poner definitivamente en tela de
juicio al Tío Sam y la hegemonía ficticia del dólar mágico sobre el planeta-mercancía en descomposición.
Lo
real nunca miente y, para entender cuáles son las conflictualidades
realmente en acción, hay que saber escucharlo… Los Estados Unidos
quieren a toda costa separar la Europa de las altas tecnologías
de las vastas reservas energéticas de Rusia, rechazando esta última en
los espacios asiáticos de un capitalismo todavía muy masivamente retrasado…
El Capital ha entrado en crisis mortal, pero quiere creerse eterno y busca frenéticamente reconfigurarse. La segunda fase mitológica de la guerra del Coronavi-Rusia, al cortar Europa de una parte esencial de su abastecimiento de hidrocarburos, acelerará el delirio ecológico-transicional energético obligatorio, última esperanza capitalista decreciente de una progresión recuperada, tan poco “limpia” como totalmente quimérica…
Por
lo tanto los tiempos venideros serán decisivos y la sagrada unión de
los chantajes políticos y sindicales que se dedican a ocultar tanto las
perfidias de la impostura estatal como el volcán ardiente del
abstencionismo creciente de las rabias proletarias, acabará obviamente
por desintegrarse en el regreso incendiario y comunero del proletariado
refractario de Europa…
Para la clase capitalista
europea, el dilema es de aquí en adelante el siguiente: consumir su
sumisión a América hasta las heces completando su autodestrucción y
asumir la guerra social que generará indefectiblemente; o rescindir su
alianza atlántica y sustituirla por una unión continental con Rusia, es
decir, soportar el conflicto abierto con Estados Unidos… Y esta misma guerra social que este último generará también indefectiblemente…
Por su parte, los hombres de Verdadero Goze estarán sin dilema. Saben que no hay más que un camino hacia la emancipación de toda explotación y de toda alienación: ¡la Guerra de Clase Mundial contra todos los Estados del planeta-mercancía!
Para poner definitivamente fin al ciclo infernal de las guerras del Haber… ¡Que viva la guerra del Ser hacia la COMUNA UNIVERSAL POR UN MUNDO SIN DINERO, SIN SALARIADO, NI ESTADO!