[AW2024] CONGRESO CONTRA LA GUERRA / PRAGA / 24 al 26 de mayo de 2024 /
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Consideramos necesario, en el proceso de resistencia a la guerra, desarrollar una práctica anticapitalista que busque preservar la autonomía política. En concreto, esto significa que queremos organizarnos fuera de los partidos políticos, fuera de las estructuras de los Estados, y contra todos los Estados. Buscaremos especialmente las formas de oponernos a todas las duras condiciones a las que hemos estado expuestos y sometidos durante las guerras interestatales y la paz capitalista. Buscaremos las formas de sabotear las guerras, cómo privar a nuestros enemigos de recursos, cómo socavar la capacidad de los Estados y sus ejércitos para continuar las guerras.
¿Qué dirección hay que tomar y qué hay que hacer? ¿Cómo unir fuerzas y organizarse? Buscaremos respuestas basadas en la diferenciación de clase, y no en la diferenciación nacional; respuestas que tengan en cuenta la contraposición entre soldados rasos y oficiales, entre trabajadores asalariados y patrones, entre el proletariado y la burguesía. Buscaremos formas de hacer que los soldados en uniforme de cualquier ejército estatal se identifiquen con la lucha social de sus hermanos y hermanas al otro lado del frente, y no con las órdenes asesinas de sus oficiales. También buscaremos la manera de oponernos a los falsos amigos, a todos aquellos que pretenden transformar la lucha de clases en una lucha nacional o religiosa por un nuevo Estado, un nuevo espacio capitalista, mejor adaptado a sus necesidades.
Apoyamos a la comunidad internacionalista que afirma la lucha contra la burguesía de todos los bandos en guerra, contra los ejércitos de todos los Estados, contra los capitalistas de cada país. Las manifestaciones actuales de resistencia, por contradictorias y fragmentadas que sean, contienen sin duda el germen de una polarización social que puede convertir las guerras entre Estados en un enfrentamiento de clase. Se trata de la confrontación entre los defensores de la nación, de los Estados y del capitalismo, por un lado, y la clase social, por otro, que empieza a darse cuenta de que defender la nación a la que está encadenada sólo sirve a los intereses de quienes la explotan.
La acción directa contra las guerras adopta ahora diversas formas, más o menos selectivas, más o menos organizadas. Luchemos por un cambio cualitativo en el que los actos individuales de resistencia rompan su aislamiento mediante la interconexión y la coordinación. El enemigo común en cada época es, en primer lugar, el capitalismo, y por tanto cada Estado que lo estructura, el ejército que lo defiende, la burguesía que lo encarna. La única salida a la pesadilla de las guerras y la paz capitalistas es un despertar colectivo: debemos ver y sabotear toda la maquinaria de la guerra, derrocar a sus representantes y recuperar nuestro poder como creadores del mundo.
Hacemos un llamamiento a los grupos e individuos interesados en participar en el congreso contra la guerra de Praga para que se pongan en contacto con nosotros con suficiente antelación con propuestas para el programa.
¡Juntos contra las guerras capitalistas y la paz capitalista!
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CONGRÈS ANTI-GUERRE / PRAGUE / 24 au 26 mai 2024 /
Du 20 au 26 mai 2024, des groupes et des individus de différentes parties du monde se réuniront à Prague pour coordonner des activités anti-guerre dans le cadre de la Semaine d’action.
https://actionweek.noblogs.org
Nous considérons qu’il est nécessaire, dans le processus de résistance à la guerre, de développer une pratique anticapitaliste qui vise à préserver l’autonomie politique. Concrètement, cela signifie que nous
voulons nous organiser en dehors des partis politiques, en dehors des structures des États, et contre tous les États. Nous sommes particulièrement intéressés par la manière dont nous pouvons nous opposer à toutes les conditions difficiles auxquelles nous sommes soumis et exposés pendant les guerres interétatiques et la paix capitaliste. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir comment saboter les guerres, comment priver nos ennemis de ressources, comment saper la capacité des États et de leurs armées à poursuivre les guerres.
Quelle direction prendre et que faire ? Comment s’associer et s’organiser ? Nous rechercherons des réponses basées sur la différenciation de classe, et non sur la différenciation nationale ; des réponses qui tiennent compte de l’antagonisme entre les simples soldats et les officiers, entre les travailleurs salariés et les patrons, entre le prolétariat et la bourgeoisie. Nous rechercherons les moyens de faire en sorte que les soldats en uniforme de n’importe quelle armée d’État se reconnaissent dans la lutte sociale de leurs frères et sœurs de l’autre côté de la ligne de front, et non dans les ordres meurtriers de leurs officiers. Nous rechercherons également les moyens de nous opposer aux faux amis, à tous ceux qui tentent de transformer la lutte des classes en une lutte nationale ou religieuse pour un nouvel État, un nouvel
espace capitaliste, mieux adapté à leurs besoins.
Nous soutenons la communauté internationaliste qui affirme la lutte contre la bourgeoisie de tous les camps bellicistes, contre les armées de tous les États, contre les capitalistes de chaque pays. Les
manifestations actuelles de résistance, aussi contradictoires et fragmentées soient-elles, contiennent sans aucun doute les germes d’une polarisation sociale qui peut transformer les guerres entre États en un affrontement de classe. Il s’agit de l’affrontement entre les défenseurs de la nation, des États et du capitalisme d’une part, et la classe sociale d’autre part, qui commence à se rendre compte que la défense de la nation à laquelle elle est enchaînée ne sert que les intérêts de ceux qui l’exploitent.
L’action directe contre les guerres prend désormais des formes diverses, plus ou moins ciblées, plus ou moins organisées. Efforçons-nous d’opérer un changement qualitatif où les actes individuels de résistance sortent de leur isolement grâce à l’interconnexion et à la coordination.
L’ennemi commun à toutes les époques, c’est d’abord le capitalisme, et donc tout État qui le structure, l’armée qui le défend, la bourgeoisie qui l’incarne. La seule issue au cauchemar des guerres capitalistes et de la paix capitaliste est un réveil collectif : nous devons visualiser et saboter toute la machine de guerre, renverser ses représentants et nous réapproprier notre pouvoir comme créateurs du monde.
Nous appelons les groupes et les individus intéressés à participer au congrès anti-guerre à Prague à nous contacter suffisamment à l’avance avec des propositions pour le programme.
Ensemble contre les guerres capitalistes et la paix capitaliste !
https://actionweek.noblogs.org